Le nouveau langage de design Liquid Glass, officiellement présenté par Apple lors de la WWDC le 9 juin 2025, marque une transformation aussi spectaculaire qu’élégante de l’interface utilisateur des appareils Apple. Basé sur une esthétique translucide et fluide inspirée de visionOS, ce « verre liquidifié » — nom évocateur — repose sur une superposition de couches aux reflets et réfractions dynamiques. Boutons, curseurs, barres de navigation, icônes et widgets adoptent un fini cristal, sensible à la lumière ambiante et aux mouvements, offrant une impression de profondeur et de vie.
Ce matériau graphique, rendu possible grâce aux puces A18 et M-series, entend enrichir l’expérience tout en conservant la familiarité de l’écran d’accueil et des gestes iOS classiques. Apple présente ce redesign comme sa mise à jour la plus ambitieuse depuis iOS 7, affirmant que l’harmonie du matériel et du logiciel atteint ici un nouveau degré de raffinement. À partir de septembre 2025, iOS 26 déploiera ce style look de verre sur tous ses appareils compatibles, modernisant ainsi en douceur l’interface sans sacrifier son identité intuitive.
Difficile de ne pas penser à Windows Vista en découvrant l’esthétique de Liquid Glass, la nouvelle interface introduite dans iOS 26 et macOS Tahoe 26. Le système d’exploitation de Microsoft, bien que très critiqué à l’époque, avait misé sur les transparences et les effets de verre dans son langage de conception « Windows Aero », présenté comme une vision audacieuse du futur de l’informatique. Aujourd’hui, les similarités entre l’approche visuelle d’Apple et l’univers de Vista sont flagrantes : les icônes vitrées d’iOS 26 rappellent les éléments brillants de Vista, tandis que les menus transparents évoquent les bordures floutées des fenêtres de l’ancien OS de Microsoft.

iOS 26 : Apple dévoile “Liquid Glass”, une nouvelle interface plus fluide, brillante… et controversée
La différence majeure réside dans l’exécution. Là où Vista souffrait d’un manque d’optimisation, Apple semble avoir su tirer profit de plus de dix ans d’évolution logicielle et matérielle. À l’époque, Aero nécessitait un GPU puissant, peu répandu en 2007. Vista était lent, instable et souffrait de problèmes de compatibilité avec les pilotes. En revanche, Apple dispose aujourd’hui de puces graphiques performantes développées en interne, capables de gérer sans difficulté les animations et effets de transparence sophistiqués de ses systèmes actuels.
Autre élément distinctif : le Liquid Glass d’Apple ne marque pas une rupture brutale avec les versions précédentes d’iOS ou macOS. Depuis iOS 7 en 2013, l’entreprise a amorcé une transition progressive vers un design plus épuré et lumineux, rompant avec le skeuomorphisme au profit d’une esthétique plane, modernisée, puis enrichie progressivement de jeux de transparence. En ce sens, Liquid Glass représente une continuité, plutôt qu’un changement de cap.
L’adoption de ce nouveau design repose sur une longue maturation de l’identité visuelle d’Apple. Dès le lancement de Mac OS X en 2001, l’entreprise intégrait déjà des éléments translucides à son dock emblématique. Aujourd’hui, cette approche atteint un nouveau palier avec iOS 26, où la transparence envahit les menus, les barres d’outils, et même les icônes, transformant l’interface en une surface dynamique, presque tactile, à mi-chemin entre l’interface traditionnelle et une réalité augmentée.
Cependant, cette orientation esthétique ne fait pas l’unanimité. L’interface est parfois perçue comme excessive, voire envahissante. Des éléments comme le Centre de contrôle d’iOS 26, dont le fond entièrement transparent se superpose à l’écran d’accueil, peuvent provoquer une surcharge visuelle. Ce type de superposition multiplie les niveaux d’interfaces vitrées, créant un effet de profondeur parfois difficile à lire pour l’utilisateur.

Le débat autour de la transparence est d’autant plus pertinent que ce type d’évolution visuelle est souvent mal accueilli au premier abord. Une interface ne se comprend pleinement qu’en situation réelle, et non à travers des captures d’écran ou vidéos promotionnelles. Il est courant que les premières impressions, souvent critiques, s’atténuent après une période d’adaptation.
Apple pourrait néanmoins ajuster certains choix en fonction des retours des utilisateurs bêta. Historiquement, l’entreprise n’hésite pas à affiner ses interfaces avant le lancement public de ses systèmes d’exploitation. Il n’est donc pas exclu que des options soient ajoutées pour moduler l’intensité des effets de Liquid Glass, ou que des éléments très transparents soient rendus plus discrets dans les versions finales.

Le système d’exploitation conserve toutefois sa stabilité fonctionnelle. Malgré les évolutions visuelles, la logique de navigation reste familière. Par exemple, dans la nouvelle version de Safari sur iOS 26, la barre d’adresse se rétracte automatiquement lors du défilement en plein écran, offrant plus d’espace de lecture tout en restant accessible via un simple geste. Cette cohérence ergonomique renforce la sensation d’un système affiné, plutôt que révolutionné.
Enfin, il convient de souligner qu’Apple n’a pas simplement repris l’héritage visuel de Vista : elle en a corrigé les erreurs. Là où Microsoft avait proposé une esthétique futuriste sans en maîtriser les implications techniques, Apple a su construire une expérience fluide, portée par un matériel optimisé. Si l’effet Liquid Glass peut diviser sur le plan esthétique, il repose sur une exécution bien plus maîtrisée que celle de son prédécesseur spirituel.
En somme, Liquid Glass s’inscrit dans la continuité d’une vision du design numérique déjà amorcée depuis plus d’une décennie par Apple. L’avenir dira si cette approche séduira durablement les utilisateurs, mais elle marque déjà un jalon significatif dans l’évolution des interfaces modernes.